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Lettre du Doyen de l'Institut Saint-Serge pour la rentrée académique 2019-2020

 

 

Paris, le 15 juin 2019

 

 

L’Institut de Théologie orthodoxe Saint-Serge se prépare à la nouvelle année universitaire 2019-2020. Il poursuit sa mission théologique pour demeurer fidèle à sa vocation en s’efforçant de répondre aux attentes spirituelles du monde contemporain.

 

Placé par la Providence au cœur de l’Europe occidentale dans l’environnement séculier de la postmodernité, notre Institut, par son histoire et son expérience de près d’un siècle, possède une vocation singulière dans l’ensemble de l’Église. Fruit d’une fidélité à la Tradition orthodoxe et d’un engagement théologique libre et créatif dans l’esprit des Pères, il poursuit sa mission : témoigner de la résurrection du Christ, approfondir le mystère de la foi chrétienne et s’efforcer de discerner les signes des temps dans l’esprit du christianisme oriental. Le corps des enseignants a été renouvelé l’an dernier par l’élection de 5 enseignants invités.

 

En accueillant des étudiants venant non seulement d’Occident mais du monde entier, notre Institut désire témoigner du sens ecclésial de la communion et de l’espérance. Dans l’attente du retour du Seigneur, il entend assurer la transmission de l’héritage reçu de ses pères fondateurs. Dans cette perspective, il propose un enseignement théologique divers et actualisé non seulement à celles et ceux qui désirent servir l’Église mais aussi à toutes les personnes ayant faim et soif d’une nourriture spirituelle solide.

 

Considérant que cet engagement est aussi une responsabilité à laquelle il convient d’être formé, nous invitons tous ceux qui se sentent concernés à profiter des formations que notre Institut leur offre dans un cadre élargi et renouvelé :

 

1° Un cursus universitaire suivant le modèle européen LMD : Bachelor – ThM – PhD :

 

- Bachelor (niveau L) :
Préparé après le Baccalauréat, ce cycle, réparti sur 3 ans, est organisé en 6 semestres de 10 cours chacun. L’inscription se fait suite à un examen d’admission. Un diplôme de Bachelor en théologie orthodoxe couronne l’ensemble du parcours, comprenant la présence obligatoire et active aux cours, le travail personnel, la rédaction de travaux écrits donnés par les enseignants et la réussite à tous les examens (écrits et oraux) correspondant aux matières enseignées.
L’Institut donne aussi la possibilité d’obtenir le diplôme de Bachelor dans le cadre de l’Enseignement Théologique à Distance (ETD, voir ci-dessous).
Les auditeurs libres sont admis aux différents cours.

 

- ThM (niveau M) :
Préparé en deux ans après le Bachelor, ce cycle est organisé en 3 semestres de 5 cours et 1 dernier semestre de 3 cours. L’année ThM 1 constitue un approfondissement de la discipline, tandis que l’année ThM 2 est orientée vers la recherche et se conclut par la rédaction d’un mémoire présenté en soutenance publique. Au terme de ce cycle d’étude et après soutenance du mémoire est décerné un diplôme de ThM en théologie orthodoxe.

 

- PhD (niveau D) :
L’inscription au cycle de PhD est possible pour un étudiant détenteur d’un ThM en théologie orthodoxe de l’I.T.O. (ou d’un diplôme équivalent obtenu dans une Faculté de théologie avec laquelle l’I.T.O. a des accords) et ayant obtenu la mention Summa cum laude ou Magna Cum Laude.
Préparé en 3 ans, le doctorat est couronné par un diplôme de PhD en théologie orthodoxe.

 

2° Deux cursus d’études à distance ou par correspondance :

 

L’Enseignement Théologique à Distance (ETD) :
Ce cycle se répartit sur 3 degrés de 12 matières chacun. Chaque matière, comprenant une formation à partir d’un fascicule et d’une bibliographie, est sanctionnée par la rédaction d’un travail écrit et par un examen oral. Le diplôme de Bachelor en théologie orthodoxe couronne l’ensemble des 3 degrés de ce cycle.

 

La Formation Théologique par Correspondance (FTC) :
Cette formation allégée, qui existe également en version russe (FTCR), est destinée à ceux qui désirent connaître et approfondir la théologie et la pastorale orthodoxe. Chaque matière, comprenant une formation à partir d’un fascicule et d’une bibliographie, est sanctionnée par le passage d’un examen oral. Le diplôme de FTC couronne l’ensemble des 3 degrés de ce cycle.
Les deux cursus d’études à distance ou par correspondance existent également en langue russe : voir sur le site Internet de l’Institut www.saint-serge.net.

 

3° Un nouveau cursus de formation générale : « les Fondamentaux de l’orthodoxie ».
Ouvert à tous, ce parcours de 24 séances d’une heure hebdomadaire (du 26 septembre 2019 au 28 mai 2020) se propose de vous faire découvrir l’Église orthodoxe et d’aider à mieux structurer vos connaissances en ce domaine. Les cours, enregistrés chaque jeudi soir, seront disponibles en différé pour les étudiants sur le site web de l’Institut. Un certificat sera délivré en fin d’année aux étudiants assidus ayant validé l’ensemble du cursus.

 

Si vous désirez vous inscrire à l’une ou l’autre de ces différentes formations, vous êtes invité à vous adresser par courriel à ito@saint-serge.net et pour l’ETD/FTC à ftc@saint-serge.net.
 
Pour toutes informations complémentaires vous pouvez vous adresser au Secrétariat de l’Institut qui reste à votre écoute :

 

Institut Saint-Serge, 83, boulevard Arago, 75014 Paris
Tél. 01 42 01 96 10
 ito@saint-serge.net

 

Vous pouvez aussi télécharger le livret ITO 2019-2020 sur le site internet de l’Institut www.saint-serge.net.

 

 

Archiprêtre Nicolas Cernokrak, Doyen

 


 

Un colloque international consacré à l’œuvre d’Olivier Clément (Paris, 17-18 mai 2019)

 

Olivier ClémentÀ l’occasion du 10e anniversaire de la mort du théologien orthodoxe français Olivier Clément, l’Institut Saint-Serge de Paris (où il enseigna près de 40 ans), l’ACER-MJO et la revue de théologie orthodoxe Contacts ont organisé un colloque ayant pour thème « L’œuvre théologique d’Olivier Clément (1921-2009), redécouvrir le sens de l’Église en dialogue avec le monde contemporain ». Le colloque, qui s’est tenu à l’Institut Saint-Serge, 93 rue de Crimée, à Paris, les 17 et 18 mai 2019, a rassemblé 16 conférenciers issus de 6 pays et environ 80 participants pour ses six sessions thématiques de conférences. En préambule, Cyrille Sollogoub, président de l’ACER-MJO, a présenté la vie et les écrits du théologien français, rappelant son enfance languedocienne passée dans un milieu athée, puis sa découverte du Christ à l’âge de trente ans et son entrée dans l’orthodoxie, Église où il a déployé son activité théologique exceptionnelle en parallèle avec son métier de professeur d’histoire.

 

Durant la première session, « Revisiter les sources », le p. Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut Saint-Serge où il est professeur de Nouveau Testament, a présenté la méthode exégétique d’Olivier Clément, son rapport à l’Écriture comme critère théologique et spirituel, qui doit s’appuyer sur l’expérience de vie sous l’éclairage de l’Esprit Saint. Le p. Marc-Antoine Costa de Beauregard, docteur en théologie orthodoxe et recteur de la paroisse orthodoxe Saint-Germain-et-saint-Cloud à Louveciennes, a ensuite analysé l’introduction à la Philocalie rédigée par O. Clément, soulignant la dimension poétique et lyrique du langage du théologien comme le plus approprié pour transmettre le mystère divin et le situant ainsi dans la grande lignée des Pères philocaliques.

 

La seconde session, « Littérature et vie spirituelle », s’est ouverte par une analyse de Tatiana Victoroff, professeur de littérature comparée à l’université de Strasbourg, qui s’est intéressée aux livres sur Berdiaev et Soljenitsyne écrits par O. Clément, pour montrer comment le théologien a su chez ces auteurs mettre en lumière la métahistoireà l’œuvre, où prennent sens les événements historiques les plus absurdes, où la mort « devient une blessure de transcendance qui féconde profondément l’Histoire ». Jean-Claude Polet, professeur émérite de littérature à l’université de Louvain (Belgique), a ensuite montré comment O. Clément déjoue, dans son approche de la littérature, les principes traditionnels de l’herméneutique littéraire pour se situer au cœur existentiel du message. L’intervention d’Olga Lossky, auteure de romans et secrétaire de la revue Contacts, a proposé une analyse de la langue du théologien pour mettre en lumière la façon dont elle exprime la « troisième beauté », affleurement du Royaume de Dieu, présente au sein de notre réalité. Le philosophe Bertrand Vergely, enseignant la théologie morale à l’Institut Saint-Serge, a brossé le contexte philosophique dans lequel se déploie l’anthropologie d’Olivier Clément, où « ce que nous serons n’a pas encore été révélé » (1 Jn 3,2).

 

Olivier ClémentSamedi 18 mai, la troisième session, consacrée à « un christianisme en dialogue » a permis d’entendre tout d’abord in absentia le texte d’Andréa Riccardi, fondateur de la communauté Sant’Egidio, qui est revenu sur le moment crucial de Mai 68 où O. Clément se met à l’écoute des revendications étudiantes, où il discerne une soif métaphysique, et où il a également l’occasion de rencontrer, à quelques mois des manifestations, la figure paternelle du patriarche Athénagoras dont la pensée va le toucher en profondeur. Le frère Richard, membre de la communauté de Taizé, a ensuite montré la grande proximité spirituelle entre Taizé et O. Clément, qui avait trouvé dans la communauté une de ses patries spirituelles et en qui celle-ci avait trouvé un ami fidèle, connaisseur de la Tradition ecclésiale ancienne. Le frère Lino, de la communauté monastique de Bose (Italie), a ensuite lu un court message en hommage à O. Clément. Puis la théologienne catholique Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique à l’université de Fribourg, s’est penchée sur le livre d’O. Clément Rome autrement pour mettre en question la position du théologien orthodoxe sur la primauté romaine, suggérant que son analyse s’appuyait trop spécifiquement sur Vatican I et proposant également des perspectives pour penser la primauté dans la sphère orthodoxe.

 

La quatrième session, « De l’histoire du salut à la métahistoire » a permis d’entendre tout d’abord Jeremy Ingpen, diplômé de l’Institut Saint-Serge et traducteur en anglais du premier livre d’O. Clément Transfigurer le temps, qui a présenté la pensée de ce livre relative à la relation entre l’histoire des hommes et celle de Dieu : « Pour l’Église, écrit O. Clément dans Transfigurer le temps, l’ultime est déjà dans le temps. » Goran Sekulovski, professeur de patristique à l’Institut Saint-Serge et enseignant de géographie à l’INALCO, a mis en lumière la méthode patristique d’O. Clément en analysant en particulier son ouvrage majeur Sources.

 

L’après-midi, la cinquième session consacrée aux « Défis de la post-modernité » a débuté par l’intervention de Daniel Lossky, enseignant de religion orthodoxe dans les écoles publiques en Belgique et secrétaire de la Fraternité orthodoxe en Europe occidentale, qui a développé la vision de l’Église locale portée par O. Clément à travers la Fraternité dont il fut l’un des principaux fondateurs, ainsi que ses propositions canoniques concernant l’avenir de l’orthodoxie en Europe occidentale. Pantélis Kalaïtzidis, directeur de l’Académie d’études théologiques de Volos (Grèce), a pour sa part montré comment O. Clément appelle à un dialogue fécond avec la modernité et la sécularité dans laquelle il invite à discerner des germes d’Évangile. Le frère Emmanuel Pisani, dominicain enseignant l’islamologie à l’Institut Catholique de Paris, a présenté Un respect têtu, livre consacré au dialogue islamo-chrétien, co-écrit par Mohamed Talibi, penseur musulman, et le théologien orthodoxe. Montrant l’originalité de cet ouvrage et analysant son contenu, le frère Emmanuel a esquissé les nouvelles perspectives de dialogue qu’il laisse entrevoir.

 

La dernière session, « Vivre dans le monde le mystère de l’Église », s’est ouverte par l’intervention de la pasteure Agnès von Kirchbach, enseignante à l’ISEO, qui a proposé une relecture de la Petite boussole spirituelle pour notre temps, dernier ouvrage publié du vivant du théologien qui selon elle peut être considéré comme son testament spirituel, indiquant les grandes lignes d’une attitude de témoignage chrétien contemporain. La dernière intervention de ce colloque revint à Michel Stavrou, professeur de dogmatique à l’Institut Saint-Serge et directeur de la revue Contacts, qui a mis en lumière la théologique eucharistique développée par O. Clément, comme cœur de la vie de l’Église et centre d’où rayonne l’annonce au monde contemporain de la résurrection du Christ.

 

Le colloque a bénéficié de la présence continue et discrète du métropolite Joseph, qui dirige la Métropole orthodoxe roumaine en Europe occidentale et méridionale ; à l’issue du colloque il a accepté d’évoquer ses souvenirs d’ancien étudiant de l’Institut Saint-Serge assistant aux cours d’O. Clément durant lesquels, selon son témoignage, la parole vibrante du théologien finissait par devenir prière. Ce colloque a permis nombre d’échanges profonds, en plénière comme lors de discussions informelles, et a offert un moment intense et festif à la mémoire du grand théologien. Les Actes seront publiés dans une livraison à venir de la revue de théologie orthodoxe Contacts.

 


 

Colloque sur la circulation des textes philosophiques et de la spiritualité des pères du désert (12 avril 2019)

 

Egypte circulation des textesL’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et l’Institut protestant de théologie ont organisé un colloque sur "La circulation des textes philosophiques et de la spiritualité des pères du désert en Égypte à travers la gnose et le monachisme".

 

Le colloque a eu lieu le 12 avril 2019 de 10h à 18h au 83 bd Arago, 75014 Paris. L'organisation scientifique était assurée par Myriam Wissa, Ph.D de l'Université de Londres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Communiqué du Conseil d’Administration de l’Institut Saint-Serge (28 janvier 2019)

 

 

Le 28 janvier 2019, à l’issue de sa réunion, le Conseil d’Administration de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris) a publié le communiqué suivant :

 

Le Conseil d’Administration de l’Institut Saint-Serge a pris acte de la démission de M. Jean-François Colosimo comme président et membre du Conseil d’Administration et le remercie pour son action efficace et sa disponibilité qui ont permis à l’Institut d'engager des réformes décisives. Le Conseil d’Administration a élu président par intérim M. Michel Stavrou, professeur à l’Institut Saint-Serge, jusqu’à la réunion prochaine de l’Assemblée Générale de l’Institut.

 

Le Conseil tient en outre à exprimer sa solidarité à l’égard de l’Archevêché des églises de tradition russe en Europe occidentale dans la situation très préoccupante que celui-ci traverse actuellement et il restera attentif à l’évolution des événements à venir.

 


 

Un volume exceptionnel de la revue orthodoxe Contacts sur le père Nicolas Lossky (1929-2017)

 

contacts 264Le numéro 264 de Contacts, la Revue française de l'Orthodoxie, vient de paraître. Il est consacré à un hommage au père Nicolas Lossky, universitaire orthodoxe d'origine russe, prêtre du Patriarcat de Moscou, ancien professeur à l'Institut Saint-Serge, acteur du dialogue œcuménique au niveau international (comme membre actif du Conseil Œcuménique des Eglises). Ce volume propose notamment un essai inédit de 36 pages du p. Nicolas  "Les défis du mouvement œcuménique", qui résonne comme son testament spirituel. Suivent quatre articles repris du p. Nicolas Lossky et une série d'hommages dédiée aux multiples facettes d'un homme de foi au service de l'Eglise et de l'unité des chrétiens.  

 

Pour lire le sommaire et le Liminaire de ce volume Contacts 264 : http://www.revue-contacts.com/dernier-numero-contacts.php

 


Ce volume de 174 p. peut être commandé en envoyant un chèque de 11 € (frais de port à ajouter : France ou Europe : 4 €, reste du monde : 6 €) à Revue Contacts, 61 allée du Bois du Vincin, F-56000 Vannes, ou par message adressé à postmaster@revue-contacts.com après un virement de la somme totale au compte bancaire de la revue : http://www.revue-contacts.com/acheter-abonnements.php

 


 

Parution du volume des actes du colloque de décembre 2018 sur la réception du Concile de Moscou (1917-1918)

 

 

Actes Concile MoscouLe numéro 263 de Contacts, la Revue française de l'Orthodoxie, vient de paraître. Intitulé "Comment vivre et partager la conciliarité ecclésiale ?", ce gros volume reprend les Actes du colloque théologique réuni à l'Institut Saint-Serge en décembre 2017 et consacré à la réception du Concile de Moscou (1917-1918). 
A travers les textes de 18 spécialistes issus de 11 pays, le volume retrace l'histoire du Concile, décrit la réception contrastée de ses décisions dans la diaspora orthodoxe et évalue l'actualité de son message selon divers points de vue (catholique, protestant et orthodoxe). Le concile de Moscou fut le prélude du renouveau théologique de l'Ecole orthodoxe de Paris. Il inspire encore la vie de l'Archevêché orthodoxe de tradition russe en Europe occidentale.

Pour lire le sommaire et le liminaire de ce volume Contacts 263 : http://www.revue-contacts.com/dernier-numero-contacts.php

 

Ce volume de 270 pages peut être commandé en envoyant un chèque de 11 € (frais de port à ajouter : France : 6 €, Europe : 6 €, reste du monde : 8 €) à Revue Contacts, 61 allée du Bois du Vincin, F-56000 Vannes, ou par message adressé à postmaster@revue-contacts.com après un virement de la somme totale au compte bancaire de la revue : 
http://www.revue-contacts.com/acheter-abonnements.php


 


 

Discours académique du professeur Joost Van Rossum (7 octobre 2018)

 

Joost discours académique 2018les Meyendorff en 1991Lors de la séance solennelle de l'Institut Saint-Serge, qui s'est tenue le dimance 7 octobre 2018, Monsieur Joost Van Rossum, professeur émérite d’Histoire des Conciles oecuméniques, d'Histoire de l’Eglise byzantine et d'Exégèse patristique des Ecritures à l’Institut, a prononcé le discours académique sur le thème  : « L'héritage théologique du père Jean Meyendorff (1926-1992)  ». Vous pouvez lire le texte de sa présentation remarquée en cliquant sur ce lien.

 

Ci-ontre, une photographie du protopresbytre Jean Meyendorff avec matoushka Marie Meyendorff en novembre 1991, quelques mois avant son décès. Vous pouvez également lire (en français et en anglais) le compte rendu détaillé du colloque international sur "L'héritage du Père Jean Meyendorff, érudit et homme d'Eglise (1926-1992)" qui a eu lieu en février 2012 à l'Institut Saint-Serge.

 


 

Séance solennelle de l'Institut Saint-Serge du 7 octobre 2018

 

Joost discours académique 2018Le dimance 7 octobre 2018, a eu lieu la séance solennelle de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge sous la haute présidence de son Eminence l'Archevêque Jean de Charioupolis (voir l'album photos). Après la prière, le doyen de l’Institut, le Réverend Archiprêtre Nicolas Cernokrak a pris la parole commençant par saluer la présence de différentes personnes venues honorer cet événement solennel de l'Institut Saint-Serge. Décrivant les différentes activités de l’Institut au cours de l’année passée, le Père Nicolas a notamment insisté sur le rayonnement de l’Institut à travers l’activité scientifique de son corps professoral.

Finalement, Joost Van Rossum, professeur émérite de l’Institut, a prononcé le discours académique sur le thème  : « L'héritage théologique du père Jean Meyendorff (1926-1992)  ». La rencontre s’est terminée autour d’un convivial verre de l’amitié.

 

 


 

Ordination sacerdotale du diacre Anatole Negruta (21 septembre 2018)

 

jordination anatoleLe 21 septembre 2018, jour de la Fête de la Nativité de la Mère de Dieu, le diacre Anatole Negruta, notre enseignant d’Hagiologie, a été ordonné prêtre par l’archevêque Jean de Charioupolis dans la cathédrale Alexandre Nevsky à Rue Daru (voir l'album de photographies).

 

Plusieurs prêtres, venus à Paris pour l’Assemblée pastorale de l’Archevêché, ont participé à la  Divine Liturgie. Père Anatole sera d’abord l’aumônier de l’Institut et il va offrir ses services pastoraux aux paroisses qui lui seront confiées par l’archevêque.
Tout le monde présent était touché par l’atmosphère de prière, d’amour et de joie de cette célébration qui sont vraiment les signes de la présence du Saint Esprit.

 

 

 

 

 

 


 

Archiprêtre Jean Breck honoré par l'Eglise orthodoxe de Pologne (13 septembre 2018)

 

jean breck honoréLe 13 septembre 2018 une délégation de l’Église orthodoxe de Pologne était venue au monastère de Bussy pour conférer à notre professeur émérite l’Archiprêtre Jean Breck le « Prix Prince Constantin Ostrogski », pour exprimer leur gratitude pour tout le travail qu’il a fait pour l’Église, en particulier dans le domaine de la Bioéthique (voir l'album de photographies). Membres de la délégation polonaise étaient l’Archiprêtre Vladimir Misiyuk et M. Eugène Czykwin, rédacteur en chef de la revue théologique de l’Église orthodoxe de Pologne.

 

Dans son discours de remerciement, le Père Jean a également souligné l’importance de la présence de notre ancien doyen, le Protopresbytre Boris Bobrinskoy, qui l’a guidé dans son chemin spirituel.

 

L’Institut Saint-Serge était représenté par le Diacre Anatole Negruta, qui enseigne l’Hagiologie, et M. Joost van Rossum, professeur émérite d’Histoire de l’Église et d’Exégèse Patristique.

 


 

Annonce aux étudiants (7 septembre 2018)

 

 

Chers étudiants,

 

Je vous envoie quelques dates importantes pour préparer la nouvelle année académique 2018-2019.

1° Tout d’abord, je vous conseille de consulter sur notre site de l’Institut, le nouveau livret et les horaires des cours pour cette année. Voir http://www.saint-serge.net/

 

2° Lundi  17  septembre à 10h00 nous avons la journée d’admission des nouveaux étudiants.
Tous  les nouveaux étudiants qui ont envoyé à l’Institut leur dossier d’inscription pour les études régulières, sur place, seront accueillis ce jour-là à l’Institut à partir de 10h00.

 

3° Mardi 18 septembre : Inscriptions administratives et accueil des étudiants par les responsables des cycles.
Pour faciliter notre travail administratif et académique nous demandons à  tous les étudiants réguliers, nouveaux et anciens, de s’inscrire au début de chaque semestre aux cours qu’ils devront suivre et de s’acquitter auprès de l’administration des frais de scolarité.

 

4° Nous demandons tous les anciens étudiants de prendre le contact avec les enseignants pour passer leurs examens de rattrapages.

 

5° Jeudi-vendredi 20-21 septembre : Université de rentrée

 

6° Samedi 22 septembre : Journée académique de rentrée


La Divine liturgie  aura lieu dans l’église de Saint-Séraphin de Sarov, à  9h00,
91 rue Lecourbe Métro Volontaires ou Sèvres-Lecourbe. 
La séance académique aura lieu à 83 Bd Arago, à 11h30.

 

Lundi 24 septembre nous avons la journée d’information avec les étudiants de l’IP, à  9h00 et excursion à 14h00.

 

Mardi 25 septembre : Début des cours

 

En espérant vous voir tous je vous souhaite une  très bonne rentrée !

 

Paris, le 7 septembre 2018.                                                   

 

Archiprêtre Nicolas Cernokrak, Doyen

 


 

 

Compte rendu de la 65e Semaine d’études liturgiques Saint-Serge (2- 5 juillet 2018)

 

65e Semaine Saint-SergeLa 65e Semaine d’Études liturgiques Saint-Serge s’est déroulée dans le 19e arrondissement à Paris, du 2 au 5 juillet 2018 ; son thème était : Le corps humain dans la liturgie. (voir l'album de photographies).

 

Ayant rassemblé une soixantaine de personnes, la plupart très assidues tout au long des séances, le colloque a accueilli 35 exposés dont 8 en anglais et le reste en français, avec traduction simultanée dans chaque sens. Les orateurs sont venus principalement de France, mais aussi de Belgique, Israël, Italie, Suisse, Pologne et Roumanie.
Face à une certaine méfiance, voire un mépris du corps humain dans certains milieux chrétiens prônant un ascétisme excessif, les organisateurs du colloque ont proposé aux participants et orateurs de réfléchir sur les manières dont le corps humain est considéré dans les célébrations des différentes familles ou traditions liturgiques. La diversité des pratiques analysées durant le colloque révèle un rapport très positif au corps humain, considéré comme un instrument du salut de la personne en son entier.

 

Monseigneur l'Archevêque Jean de Charioupolis, chancelier de l'Institut organisateur, a ouvert les travaux par un mot de bienvenue et d'encouragement, puis a beaucoup soutenu les participants par ses conversations tout au long de la journée et du repas qu'il a tenu à partager.

 

Le premier soir du Colloque, des Vêpres orthodoxes ont été célébrées en l'église Saint-Serge, suivies d'une collation au réfectoire, occasion de présenter le dernier volume paru dans la collection SEtL, rassemblant les Actes de la Semaine de l'année précédente, titre : Liturgie et religiosité [si possible, ajouter un lien vers une présentation du volume]. Parmi d'autres points, cette présentation a insisté sur la différentiation entre des pratiques de dévotion allant dans le sens du mystère célébré, et celles ayant subi des déformations ou surcharges conduisant à une approche superstitieuse de certaines pratiques liturgiques.

 

Les exposés, de bonne teneur scientifique pour la plupart, ont analysé des sources avec compétence pour en tirer une interprétation théologique. Ils ont été articulés en 9 sections thématiques, respectivemen : exposés introductifs et liturgies anciennes, puis sacralité du corps, Eucharistie, vie sacramentelle, postures corporelles, onctions et autres gestes, langage et voix, corps du défunt, reliques.

 

Parmi plusieurs points saillants, on peut relever des prises de position concernant la place de la femme dans l'Eglise, avec pour modèle celle de la Vierge Marie, les gestes d'imposition des mains, notamment pour les ordinations, des exposés ayant donné lieu à un débat soutenu sur des accents doctrinaux différents, et la place du corps dans les liturgies des funérailles, occasion aussi d'échanges très fructueux en fin de colloque.

 

L'une des journées du colloque s'est déroulée à l'extérieur : cette année, sur l'aimable invitation de Monseigneur l'évêque Nestor de Chersonèse, les participants sont allés visiter la Cathédrale orthodoxe dédiée à la Sainte Trinité, récemment construite et consacrée près de la Tour Eiffel. Cette visite a constitué l'occasion de découvrir un lieu connaissant un rayonnement spirituel et culturel au-delà de ce que prévoyait le projet de cette construction. Le jour de la visite, les travaux du colloque se sont poursuivis sur place dans un amphithéâtre dont l'aménagement fonctionnel favorise les échanges.

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Depuis 1953, les Semaines liturgiques de Saint Serge proposent des investigations de questions liturgiques avec une approche scientifique des textes et de leur histoire, pour en proposer finalement une interprétation théologique. Ce type d'approche constitue une aide à un dialogue œcuménique que les organisateurs espèrent fécond, mené en l'occurrence dans un cadre d'authentique respect réciproque et de découverte des diverses traditions, chaque participant trouvant ainsi l'occasion d'une découverte enrichissante de l'enjeu doctrinal observable dans des traditions liturgiques autres que celle qui lui est familière.

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Les dates prévisionnelles de la 66e Semaine liturgique à Saint-Serge ont été arrêtées : du lundi 1er au jeudi 4 juillet 2019, à retenir dès à présent. Le thème en a été discuté et décidé en ses grandes lignes, avec pour intitulé général :
Les pèlerinages en leur aspect liturgique.
Il est convenu que le champ des investigations ne pourra inclure le thème du culte des reliques, lequel mériterait un colloque en lui-même, non envisagé cette fois.
Toutes suggestions seront les bienvenues à cette adresse : <semlit.stserge@yahoo.fr>
La progression de la préparation des travaux sera communiquée régulièrement sur le site :
<www.saint-serge.net>.
Que tous les participants à cette 65e édition trouvent ici l'expression des chaleureux remerciements de l'équipe de préparation des Semaines liturgiques Saint-Serge !

 

Les organisateurs

 


 

Lettre du Doyen pour la rentrée académique 2018-2019

 

Paris, le 2 juillet 2018

 

L’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge se prépare à la nouvelle année universitaire 2018-2019. Il entend poursuivre son enseignement théologique et rester fidèle à sa vocation en répondant aux attentes spirituelles du monde contemporain.

 

Placé par la Providence au cœur de l’Europe occidentale dans l’environnement laïc de la post-modernité, notre Institut, par son histoire unique et son expérience bientôt séculaire, possède une vocation singulière dans l’ensemble de l’Eglise. Il est le fruit d’une fidélité à la tradition orthodoxe et d’un engagement théologique libre et créatif dans l’esprit des Pères et l’ouverture œcuménique ; sa fidélité et son engagement, affirmés par ceux qui l’ont fondé, ont été poursuivis par ceux qui y enseignent à présent. Le corps professoral vient d’être renouvelé par l’élection de 5 nouveaux enseignants invités.

 

En accueillant des étudiants venus non seulement de France mais aussi du monde entier, notre Institut témoigne du sens ecclésial de la communion et de l’unité, et assure la transmission de l’héritage qu’il a reçu.

 

Dans cette perspective, il propose un enseignement actualisé, diversifié, nécessaire à la formation théologique des prêtres et des laïcs appelés à œuvrer pour l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui, mais aussi ouvert à toutes les personnes qui ont faim et soif d’une nourriture théologique et spirituelle solide.

 

Considérant que cet engagement est aussi une responsabilité à laquelle il convient d’être formé, nous invitons tous ceux qui se sentent concernés à profiter des formations que notre Institut leur offre dans un cadre élargi et renouvelé :

 

1° un cursus d’études universitaires suivant le modèle européen LMD : Niveau Licence – Master – Doctorat :

 

Niveau Licence
Préparée après le Baccalauréat, ce cycle, réparti sur 3 ans, est organisé en 6 semestres de 10 cours chacun. L’inscription au niveau Licence se fait suite à un examen d’admission. Un diplôme de Niveau Licence en théologie orthodoxe couronne l’ensemble des études régulières de ce cycle, comprenant la présence obligatoire et active aux cours, le travail personnel, la rédaction de travaux écrits donnés par les enseignants et la réussite à tous les examens (écrits et oraux) correspondant aux matières enseignées.

 

L’Institut donne aussi la possibilité d’obtenir le diplôme de Niveau Licence dans le cadre de l’Enseignement théologique à distance (ETD, voir ci-dessous).

 

Les auditeurs libres sont admis aux différents cours.

 

Niveau Master
Préparé en 2 ans (Master 1 et Master 2) après le cycle de niveau Licence, ce cycle est organisé en 3 semestres de 5 cours et 1 dernier semestre de 3 cours. L’année de niveau Master 1 constitue un approfondissement de la discipline, alors que l’année de niveau Master 2 est orientée vers la recherche et se conclut par la rédaction d’un mémoire présenté en soutenance publique. Au terme de ce cycle d’étude et après soutenance du mémoire est décerné un diplôme Niveau Master en théologie orthodoxe.

 

Niveau Doctorat
L’inscription au cycle de niveau doctoral est de droit pour un étudiant détenteur d’un Master en théologie orthodoxe de l’I.T.O. (ou d’un diplôme équivalent obtenu dans une Faculté de théologie avec laquelle l’I.T.O. a des accords) et ayant obtenu la mention Summa cum laude ou Magna Cum Laude.
Préparé pendant 3 ans, le doctorat est couronné par un diplôme de Niveau Doctorat en théologie orthodoxe pour les orthodoxes ou de Niveau Doctorat en science religieuse pour les non-orthodoxes.

 

2° deux cursus d’études à distance ou par correspondance :

 

L’Enseignement théologique à distance (E.T.D.)

 

L’Enseignement à distance se répartit sur 3 degrés de 12 matières chacun. Chaque matière, comprenant une formation à partir d’un fascicule et d’une bibliographie, est sanctionnée par la rédaction d’un travail écrit et par un examen oral.
Le diplôme de Niveau Licence en théologie orthodoxe couronne l’ensemble des 3 degrés de ce cycle.

 

Formation théologique par correspondance (F.T.C.)

 

Cette formation allégée est destinée à tous ceux qui désirent connaître et approfondir la théologie et la pastorale orthodoxe. Chaque matière, comprenant une formation à partir d’un fascicule et d’une bibliographie, est sanctionnée par le passage d’un examen oral.
Le diplôme de Formation Théologique par Correspondance couronne l’ensemble des 3 degrés de ce cycle.

 

Les deux cursus d’études à distance ou par correspondance existent également en langue russe : voir sur le site Internet de l’Institut www.saint-serge.net.

 

 

Si vous désirez vous inscrire à l’une ou l’autre de ces formations, vous êtes invité à vous adresser par courriel à ito@saint-serge.net et pour l’ETD / FTC à ftc@saint-serge.net.
 

 

Pour toutes informations complémentaires vous pouvez télécharger le livret ITO et ETD / FTC sur le site Internet de l’Institut www.saint-serge.net.

 

 

Archiprêtre Nicolas Cernokrak, Doyen

 


 

 

Clôture de l'année académique (23 juin 2018)

 

clôture académique 2018Le samedi 23 juin 2018 a eu lieu la cérémonie de clôture de l’année universitaire de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (voir l'album de photographies).

 

La Divine Liturgie célébrée à l’église Saint-Serge, 93 rue de Crimée, a été présidée par l’archiprêtre Nicolas Cernokrak, doyen de l’Institut, en concélébration avec le R.P. Alexandre Galaka, responsable de la Formation théologique par correspondance russophone et le  R.P Martin Puche, étudiant d’E.T.D., prêtre de la paroisse de la Protection de la Mère de Dieu à Barcelone (patriarcat de Serbie), avec  le diacre Anatole Negruta, chargé de cours à l’Institut, et les étudiants Roman Biliavskyi, diacre de la paroisse de la Résurrection du Christ à Meudon, Dmitry Dovger, diacre de l’église Saint-Nicolas à Amsterdam et Vadim Santsevitch diacre, de la cathédrale d’Dormition de l’Evêché de Souroj à Londres, (patriarcat de Moscou).

 

Après le café, servi à l’assistance dans le jardin de la Colline Saint-Serge, la cérémonie s’est poursuivie par le discours d’ouverture du doyen qui a présenté les résultats de l’année académique, et la remise des diplômes. Ce dernier a relevé la bonne qualité des résultats des examens, en général, pour tous les étudiants. Il manque toutefois des notes pour certains et des devoirs écrits. La session des examens de rattrapage est prévue au moins de septembre 2018.

 

Cette année académique, onze  étudiants ont reçu le diplôme de niveau licence dont quatre étudiants d’Etudes Théologique à Distance (ETD) : R.P Martin Enrico Puche, R.P Mihnea  Pop,  Patrick Duval et Nicolas Fréderic Meissonnier, et sept étudiants de la Formation Théologique par Correspondance en russe (FTCR) : le diacre Romai Biliavskyi, Nikolaï Bezuglov, Oleg Golub, diacre Dimitry Dovger, Andrey Maksymov, Ekaterina Rachkova et Marina Rachkova.

 

Une étudiante a obtenu son diplôme de niveau Master 2 : Ekaterina Tophuria pour son mémoire intitulé : «La réception de l’anthropologie de Némésis d’Émèse par Saint-Jean Damascène : un correctif théologique de la notion ‘pneuma’ ». Le R.P. Fisseha Dinberu Demissie a reçu une attestation de niveau Master 1.

 

Deux étudiants ont  obtenu leurs diplômes de doctorat en théologie orthodoxe : Georgiana Albu Huian, pour une thèse intitulée « Diadoque de Photicé : le cœur et l’intellect en contexte patristique et philosophique » avec la mention très honorable et Alexeï Turlov pour une thèse intitulée «Réformes ecclésiastiques du schisme des rénovateurs de l’église orthodoxe russe » avec la mention très honorable avec félicitation du jury.

 

Ensuite, le père Nicolas Cernokrak  a remis le diplôme niveau licence à deux étudiants qui ont achevé ce cycle : R.P Maxime Sadovoy  et Sergeï Salnikov, ainsi que les diplômes de la Formation théologique par correspondance aux étudiants : Aleksander Komissarov, Razum Valerii, diacre Vadim Santsevitch, Denis Jdanoff, Ivan Vanyatynskyy,.

 

À la fin de cette cérémonie, le Doyen a annoncé l’élection  des nouveaux responsables de cycles : Doctorat : Stefan Munteanu, Master : Goran Sekulovski et Licence : Anatole Negruta, ainsi que l’élection des nouveaux enseignants invités pour l’année académique 2018-2019 :

 

Histoire des Conciles : Mme Julija Vidovic
Histoire de l’Eglise byzantine : M. Michel Stavrou
Exégèse patristique : Mme Sandrine Caneri
Histoire de la philosophie religieuse russe : M. Michel Grabar
Histoire de l’Église russe : Oleg Kobtzeff.
Les engagements de Grégoire Aslanoff en iconologie et de Julija Vidovic en bioéthique sont reconduits pour l’année 2018-2019.
Tous les membres du conseil leur souhaitent la bienvenue.

 

Le Père Nicolas a annoncé le départ en retraite, en fin de cette année, de Dimitri M. Schakhovskoy, professeur de l’Histoire de l’Église russe et de la philosophie religieuse russe et de Joost van Rossum, professeur de l’Histoire des Conciles, de l’Histoire de l’Eglise byzantine ainsi que de l’Exégèse patristique.

 

Au nom du conseil des enseignants de l’ITO il les a remerciés chaleureusement pour leur riche contribution accompagnée d’un soutien actif au sein de l’ITO durant des longues années. Mnogaïa Leta !

 

La cérémonie de clôture s’est conclue par une réception conviviale.

 


 

Élection des enseignants invités (1 juin 2018)

 

Le Conseil des enseignants, en sa séance du 1er juin 2018, prolongeant celle du 18 mai, présidé par le Père Doyen, a élu comme enseignants invités pour l’année académique 2018-2019 les personnes suivantes :

 

Histoire des Conciles : Mme Julija VIDOVIC,

 

Histoire de l’Eglise byzantine : M. Michel STAVROU,

 

Exégèse patristique : Mme Sandrine CANERI,

 

Histoire de la philosophie religieuse russe : M. Michel GRABAR,

 

Histoire de l’Église russe : M. Oleg KOBTZEFF.

 

Les engagements de M. Grégoire ASLANOFF en iconologie et de Mme Julija VIDOVIC en bioéthique sont reconduits pour l’année 2018-2019.



 

Appel à candidatures pour des postes d'enseignants (date limite le 15 mai 2018)

 

L’Institut de Théologie orthodoxe Saint-Serge cherche des enseignants de niveau Licence et Master pour les cours des matières suivantes :

 

Histoire de l’Église russe

Histoire de la philosophie religieuse russe

Histoire des Conciles

Histoire de l’Église byzantine

Exégèse patristique

 

Toute personne intéressée est priée d’envoyer un CV détaillé avec liste des publications ainsi qu’une lettre de motivation expliquant brièvement sa manière d'envisager ce cours, à l'attention du Doyen de l’Institut, l’Archiprêtre Nicolas CERNOKRAK <doyen@saint-serge.net>, avant le 15 mai 2018.


 

Rappel au Seigneur de Véronique Lossky, ancienne professeur de l'Institut (17 mars 2018)

 

 

véronique losskyNous avons appris avec tristesse le rappel au Seigneur de Véronique Lossky, ancienne professeur de russe et de slavon à l'Institut, veuve de l'archiprêtre Nicolas Lossky et mère du diacre André Lossky. Elle est décédé le 17 mars 2018 à l'hôpital Jean-Jaures et les funérailles seront célébrées le jeudi 22 mars à 12h00 à l'église Saint-Serge.

 

Nous désirons nous associer au deuil de sa famille et de ses proches.

 

Que la mémoire de Véronique Losky soit éternelle.

 

Pour lire la biographie de Véronique Lossky, consultez la page qui lui est dédiée sur le site de l'Institut Saint-Serge.

 

 

 

 


 

Une rencontre avec l’Archevêque Jovan d’Ohrid à l'Institut Saint-Serge (14 février 2018)

 

 

Visite de l'Archevêque Jean d'OhridLe mercredi 14 février 2018, l’Institut Saint-Serge a reçu officiellement l’Archevêque d’Ohrid et métropolite de Skopje Mgr Jovan en visite à Paris.

 

Visite de l'Archevêque Jean d'OhridThéologien (thèse de doctorat sur l’unité de l’Église au vu de la théologie de saint Maxime le Confesseur), pasteur et hiérarque, Mgr Jovan est l’auteur de plusieurs ouvrages portant sur la théologie et l’ecclésiologie. À la tête de l'Archevêché orthodoxe d’Ohrid (Église autonome au sein du Patriarcat serbe) depuis 2003, il a su prendre des positions courageuses en faveur du dépassement du schisme de l’Église orthodoxe en République de Macédoine, qui persiste depuis 1968, ce qui lui a valu plusieurs emprisonnements d’une durée totale de cinq ans.

 

Visite de l'Archevêque Jean d'OhridAccueilli par un comité d’enseignants (les professeurs Joost Van Rossum et Goran Sekulovski et le diacre Anatole Negruta) qui ont présenté l’histoire riche de l’Institut, l’archevêque Jovan a montré en même temps un vif intérêt pour la situation actuelle de Saint-Serge.  Au cours de la rencontre ont été évoqués les liens du passé entre l'Institut et le Séminaire de théologie « saint Jean le Théologien » de Bitola (en Macédoine actuelle) qui fonctionnait entre 1922 et 1941 et qui comptait dans son corps enseignant des noms célèbres dignes de mention : l'archimandrite Justin (Popović), Jean Maksimovitch, le futur évêque russe de Shanghai et de San Francisco ou bien l’archimandrite Cyprien Kern qui enseignera plus tard la théologie liturgique et la patrologie à l’Institut Saint-Serge. À la fin de la rencontre, Mgr Jean d'Ohrid a également visité la Bibliothèque et la Libraire de l’Institut en souhaitant une bonne continuation à l’Institut Saint-Serge, « ce berceau de l’Orthodoxie en Occident », dans sa mission.

 


 

Voeux à l’occasion de la fête de la Nativité et du nouvel-an 2018

 

 

 

À l’occasion des fêtes de la Nativité du Seigneur et du nouvel an 2018, l’archiprêtre Nicolas CERNOKRAK, doyen de l’Institut de théologie orthodoxe Saint‐Serge, le corps professoral et l’équipe administrative vous adressent leurs meilleurs vœux de bonheur et de santé.

 

"Un Enfant nouveau est né pour nous, le Dieu d’avant tous les siècles !"
(Kondakion de Noël)

 

 


 

Compte rendu du colloque "La réception du Concile de Moscou de 1917-1918" Institut Saint-Serge, 8-10 décembre 2017

 

 

Colloque Concile de Moscou 1917-1918Un grand colloque théologique et œcuménique sur « La réception du Concile de Moscou de 1917-1918 : Comment vivre et partager la conciliarité ecclésiale ? », coorganisé avec l’Institut d’études œcuméniques de l’Université de Fribourg (Suisse) et l’ACER-MJO (Paris), avec la collaboration de la revue de théologie orthodoxe Contacts, s’est déroulé du 8 au 10 décembre 2017 à l’Institut Saint-Serge, rassemblant plus de 120 personnes (dont de nombreux étudiants) autour de 18 conférenciers et 6 intervenants d’une table-ronde finale, venus de douze pays (France, Allemagne, Belgique, Chypre, Etats-Unis, Hongrie, Italie, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Ukraine) (voir l'album de photographies). Ce colloque en trois langues  (français, anglais, russe), dont les débats ont été reconnus comme riches et stimulants, était enregistré partiellement par l’équipe du site d’information orthodoxie.com. Ses textes seront publiés dans la revue Contacts.

 

Vendredi 8 décembre, la séance inaugurale du colloque s’est ouverte par un discours d’accueil du Doyen de l’Institut Saint-Serge, l’Archiprêtre Nicolas Cernokrak, qui a souligné l’importance de l’événement célébré à l’occasion de ce centenaire, la nécessité de réfléchir à la réception du Concile panrusse de 1917-1918, et l’opportunité de cette collaboration académique avec l’Institut d’études œcuméniques de l’Université de Fribourg (Suisse), avec l’ACER-MJO et la revue Contacts. Un message avait été reçu de l’un des théologiens orthodoxes les plus reconnus, le Métropolite Kallistos Ware : « Je suis ravi d’apprendre que cet important colloque se tient à Saint-Serge les 8-10 décembre. Malheureusement, ayant déjà des engagements, je ne peux y participer. Je vous souhaite un plein succès à vos projets : que Dieu bénisse votre rencontre ! ». Une courte prière d’intercession a été adressée au saint patriarche de Moscou Tikhon, ainsi qu’aux pères du concile de Moscou de 1917-1918 qui, par la suite, sont morts en martyrs et confesseurs de la foi, victimes du régime soviétique. Puis la prière « Mémoire éternelle» a été chantée pour les Pères du Concile par tous les congressistes.

 

Colloque Concile de Moscou 1917-1918Dans la première session du colloque, consacrée à une introduction historique et présidée par Antoine Nivière (Université de Nancy, archiviste de l’Archevêché), Julia Balakshina (Institut Saint-Philarète, Moscou) a donné une communication sur « Le mouvement de renouveau ecclésial dans l’Église orthodoxe de Russie au début du 20 siècle ». Elle a rappelé la crise grave où, il y a un siècle, se trouvait plongée l’Église russe, celle-ci étant un rouage de l’institution impériale, les évêques nommés par le pouvoir n’ayant pas de légitimité. Puis, le fr. Hyacinthe Destivelle, o.p. (Rome), auteur du livre de référence Le concile de Moscou (1917-1918), Paris, éd. du Cerf, 2006, dans son intervention sur « Le Concile de Moscou comme «événement» ecclésiologique. Procédures, déroulement et principales décisions » a résumé les différents aspects de cet événement ecclésial d’importance, estimant que le concile était d’inspiration plus synodale que patriarcale. Enfin Hélène Beliakova (Institut d’histoire russe, Moscou) a présenté « les décisions ecclésiologiques du Concile », soulignant que l’idée même d’un concile comme réponse aux défis de l’époque avait été novatrice et courageuse.

 

L’après-midi a été consacré à l’ouverture de la deuxième session thématique du colloque, présidée par le p. Nicolas Cernokrak (Institut Saint-Serge) et consacrée aux débuts de la réception du Concile. Antoine Nivière (Univ. de Nancy), dans une communication intitulée « Le Concile de Moscou et l’organisation ecclésiale de la diaspora russe en Europe dans l’Église orthodoxe de Russie au début du 20 siècle   », a brossé un exposé historique de la division de l’Église russe en diaspora en trois composantes ayant chacune une vision distincte de l’héritage du Concile de 1917-1918. Victor Alexandrov (Budapest) a présenté « L’héritage du Concile dans l’Archevêché des Églises orthodoxes russes d’Europe Occidentale dans l’Après-Guerre ». Ont suivi alors trois communication sur la réception ecclésiologique du Concile. Le p. Christophe D’Aloisio (Bruxelles), dans son intervention intitulée « Le Concile de Moscou et l’ecclésiologie du père Nicolas Afanassieff », a montré les réticences du père de l’ecclésiologie eucharistique envers plusieurs aspects du Concile. Empêché d’être physiquement présent, Paul Valliere (Indianapolis) a présenté en direct par télétransmission une communication sur l’évaluation du Concile par quelques penseurs de l’École de Paris : Boulgakov, Florovsky, Schmemann et Meyendorff. Enfin le p. Alexandre Siniakov (Séminaire russe, Paris) a montré la difficile et partielle réception des décisions du Concile en Russie soviétique et post-soviétique, le seul événement célébré cette année étant le rétablissement du Patriarcat de Moscou.

 

Colloque Concile de Moscou 1917-1918Samedi 9 décembre, s’est ouverte le matin la 2e partie du colloque consacrée aux débuts de la réception du Concile et présidée par Michel Stavrou (Institut Saint-Serge). Le père Robert Arida (Boston, OCA), a réfléchi sur « Le Concile et sa réception en Amérique ». Peter Scorer (Exeter, Royayme-Uni) a présenté en profondeur « L’influence du Concile sur l’organisation du diocèse de Souroge jusqu’en 2003 ». Dans sa communication intitulée « L’influence du Concile sur le renouveau des fraternités et des mouvements de laïcs orthodoxes », Cyrille Sollogoub (ACER-MJO) a montré le rôle important des fraternités dans la rénovation de l’Église russe au début du 20e siècle. Puis ont suivi trois communications offrant des études comparées entre les décisions ecclésiologiques du concile de Moscou et la conciliarité vécue dans d’autres Églises orthodoxes autocéphales. Goran Sekulovski (Institut Saint-Serge), dans sa communication sur « L’Église orthodoxe serbe et l’ecclésiologie du Concile » a exposé l’avènement de l’autocéphalie de l’Église de Serbie et son organisation. Georges Grigorita (Faculté de théologie orthodoxe de Bucarest) a retracé « L’Organisation de l’Église orthodoxe roumaine après la Première Guerre mondiale : entre influences occidentales et orientales ». Le métropolite Basile Karayiannis (Famagouste, Chypre) dans « La praxis du Patriarcat œcuménique et de l’Église de Chypre face à l’ecclésiologie du Concile de Moscou » a souligné la diversité du mode d’élection des évêques dans l’histoire de l’Église en fonction des contextes historiques, estimant que l’évêque, de par son ministère très particulier, ne devait pas être désigné par un État comme un simple fonctionnaire.

 

L’après-midi devait donner lieu à la 3e session thématique, présidée par Cyrille Sollogoub (ACER-MJO), consacrée à « Revisiter le Concile aujourd’hui selon diverses perspectives ecclésiologiques » et de dimension œcuménique. Le Fr. Hervé Legrand, o.p. (Paris), dans sa communication sur « Le Concile de Moscou : une synodalité au plus proche de la théologie du peuple de Dieu ? », s’est plu à montrer que le Concile de Moscou n’avait pas manifesté le démocratisme dénoncé par certains commentateurs. Barbara Hallensleben (Institut Œcuménique de Fribourg, Suisse) a présenté « Une relecture catholique des décisions ecclésiologiques du Concile de Moscou » en soulignant les différences entre synodes orientaux et occidentaux, les seconds étant plus consultatifs que délibératifs. Du côté réformé, Andreas Müller (Université de Kiel) a proposé une réflexion sur « Le Concile de Moscou : une réforme orthodoxe 400 ans après la Réforme. Un regard protestant ». Enfin Michel Stavrou (Institut Saint-Serge) dans une communication intitulée « Mémoire et réception orthodoxe du Concile de Moscou : un aiguillon pour vivre la conciliarité ecclésiale ? », a développé quelques aspects de la crise de la conciliarité orthodoxe diagnostiquée depuis longtemps par le p. A. Schmemann, et il a estimé que le Concile de Moscou, sans être irréprochable, était exemplaire à bien des égards, dans son souci de mobiliser tous les fidèles pour le culte, la vie ecclésiale et la mission chrétienne dans le monde, suivant la devise du père Nicolas Afanassieff : « Toujours tous et toujours ensemble ! »

 

Colloque Concile de Moscou 1917-1918Dimanche 10 décembre après-midi, avait lieu la 4e session thématique, portant sur « Le message du Concile de Moscou pour l’Église d’aujourd’hui » sous forme d’une table ronde modérée par le p. Alexis Struve (Kiev) et rassemblant des clercs et des laïcs membres de l’Archevêché des paroisses orthodoxes d’origine russe en Europe occidentale : p. Nicolas Cernokrak (Institut Saint-Serge), p. Jean Gueit (Marseille), Olga Lossky-Laham (Aberdeen), p. Peter Sonntag (Düsseldorf) et Daniel Struve (Paris). À travers un débat riche et animé entre les intervenants et avec la salle, un consensus s’est fait sur la nécessité reconnue de mieux faire connaître et appliquer les statuts de l’Archevêché dans l’esprit du Concile de Moscou de 1917-1918 : il s’agit de responsabiliser et d’associer avec les clercs tous les fidèles à la vie ecclésiale à ses différents niveaux : paroissial, diocésain et associatif sous la guidance de l’évêque.

 

 


 

Appel à candidatures pour un poste d'enseignant en bioéthique (date limite le 11 décembre 2017)

 

L’Institut de Théologie orthodoxe Saint-Serge cherche un enseignant pour le cours de Bioéthique, prévu au deuxième semestre de cette année académique, commençant en février 2018. Engagement à prévoir : un semestre. Conditions et renseignements : sur le site de l'ITO, cliquez « Contactez-nous ».


Toute personne intéressée est priée d’envoyer un CV détaillé avec liste des publications ainsi qu’une lettre de motivation expliquant brièvement sa manière d'envisager ce cours, à l'attention du Doyen de l’Institut, l’Archiprêtre Nicolas CERNOKRAK <doyen@saint-serge.net>, avant le 11 décembre 2017.

 


 

Un colloque de l’Université de Fribourg (Suisse) sur la pratique des synodes dans les Églises catholique et orthodoxe (16-18 novembre 2017)

 

Colloque synodalité FribourgUn grand colloque international et œcuménique, organisé conjointement par la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, l’Institut d’études œcuméniques, le Centre Orthodoxe de Chambésy et l’Académie internationale des sciences religieuses s’est réuni à Fribourg du 16 au 18 novembre 2017 sur « La synodalité et sa mise en pratique – un topos théologique de l'Église en Orient et en Occident » en vue d’une meilleure connaissance des diverses pratiques synodales. Le colloque rassemblait 23 théologiens représentant les 14 Églises orthodoxes autocéphales et l’Église catholique dans sa diversité (Église romaine et Églises catholiques orientales), mais aussi 12 experts catholiques et orthodoxes, chargés d’animer le débat faisant suite aux présentations.

 

Colloque synodalité FribourgParmi ces experts, les prof. Goran Sekulovski (patrologie) et Michel Stavrou (dogmatique), venus de l’Institut Saint-Serge (qui partage une convention scientifique avec l’Institut d’études œcuméniques de Fribourg), ont participé aux nombreux échanges. « Ce colloque est le fruit de 20 ans de travail de l’Institut d’études œcuméniques », a déclaré Barbara Hallensleben, membre de l’Institut d’études œcuméniques et organisatrice du colloque. Dans la tentative de parvenir à une évaluation finale, la question fondamentale était : comment les structures synodales et la pratique synodale peuvent-elles aider les Églises à proclamer et à vivre l'Évangile d'une manière plus profonde ? Les formes canoniques sont utiles, mais elles ne doivent pas être séparées de la dimension liturgique de la vie ecclésiale et des autres expressions de la communion ecclésiale.

 

 


 

Rappel au Seigneur de l'archiprêtre Nicolas Lossky, professeur émérite de l'Institut (23 octobre 2017)

 

nicolas losskyNous avons appris avec tristesse le rappel au Seigneur de l'archiprêtre Nicolas Lossky, professeur émérite d’histoire de l’Église en Occident à l'Institut, qui y a enseigné pendant près de quarante ans (depuis 1976). Il est décédé le 23 octobre 2017 à l'hôpital Saint-Louis et les funérailles ont été célébrées le mercredi 25 octobre en l’église Saint-Serge.

 

Nous désirons nous associer au deuil de sa famille et des fidèles de la paroisse Notre-Dame-joie-des-affligés et Sainte-Geneviève à Paris.

 

Que la mémoire de l'archiprêtre Nicolas Losky soit éternelle.

 

Pour lire la riche biographie du père Nicolas Lossky, consultez la page qui lui est dédiée sur le site de l'Institut Saint-Serge.

 

 

 


 

Lettre du Doyen de l'Institut Saint-Serge (8 juillet 2017)

 

Chers étudiants, Chers amis de l'Institut,

 

J'ai la joie de vous annoncer que notre rentrée 2017-2018 s'annonce au mieux.


Nous entreprenons en effet un grand toilettage de nos programmes de manière à répondre aux défis du temps présent. 


Pour ce qui est du cursus canonique, nous entendons innover en mettant à profit l'importante ressource que représentent les professeurs invités :


M. Grégoire Aslanoff  nous a accordé son oui de principe pour l'enseignement de l'iconologie ;


Nous attendons la confirmation d'une grande patrologue qui sait allier l'étude des textes anciens avec les préoccupations contemporaines, particulièrement dans le domaine bio-éthique ;


Enfin, les évêques orthodoxes de France  qui siègent à l'Assemblée  ont commencé à répondre favorablement à notre projet de les voir dispenser un cycle de théologie pastorale nourrie de leur expérience.


Notre volonté est de voir de telles interventions se réaliser sur un rythme tri-annuel rassemblant l'ensemble des licences afin de favoriser un esprit de corps et un climat d'échanges.


Pour ce qui est des Etudes à Distance,  de la Formation par correspondance en français et en russe, un effort significatif de numérisation sera entrepris de manière à utiliser pleinement les avantages des réseaux sociaux avec l'appui d'un tutorat renforcé et encore plus personnalisé.


Notre enseignement n'étant rien sans l'enracinement dans la prière et la liturgie, nous entendons aussi nous adapter sur ce point en instituant une rencontre hebdomadaire apte à réunir en communion l'ensemble de notre communauté. L'esprit de fraternité concrète qui a toujours caractérisé Saint-Serge demeure pleinement à l'ordre du jour.


Vous trouverez des  informations détaillées de ce commencement de réforme  sur notre nouveau site internet qui devrait être actif à la mi-septembre.


Le livret académique est déjà consultable sur le site www.saint-serge.net ainsi que les Calendrier des cours 2017-2018 et Calendrier académique 2017-2018.


Tous les  nouveaux étudiants qui désirent s’inscrire à l’une ou l’autre de nos  formations peuvent s’adresser par email à ito@saint-serge.net


Pour la formation à distance : ftc@saint-serge.net (en français) et saintserge.russe@gmail.com (en russe).


Vous recevrez des nouvelles avant la rentrée pour confirmer nos engagements et leur calendrier. Je ne pouvais toutefois envisager que vous passiez l'été sans savoir que notre Institut Saint-Serge est non seulement vivant, mais encore empli de vitalité.


Une page s'ouvre : nous sommes décidés, plus que jamais,  à l'écrire avec vous. Car vous servir est notre raison d'être.


Bonnes vacances,
Archiprêtre Nicolas Cernokrak, Doyen

 


 

Compte rendu de la 64e Semaine d’études liturgiques Saint-Serge (26-29 juin 2017)

 

64e Semaine Saint-SergeLa soixante-quatrième Semaine d’Études liturgiques s’est tenue dans les locaux de l’Institut de Théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, du 26 au 29 juin 2017 (voir l'album de photographies). Rassemblant environ 60 personnes, ce colloque scientifique et œcuménique a totalisé 30 exposés, répartis en 12 sections thématiques, préparés et prononcés par des orateurs originaires de plus de 10 pays différents (Europe, mais aussi Afrique, Proche-Orient et Asie).


La religiosité, par rapport à un culte chrétien réputé officiel, consiste en des pratiques ritualisées de différentes provenances, y compris non chrétiennes, mais que les diverses familles liturgiques ont peu à peu accueillies, s’efforçant avec plus ou moins de succès de les transformer en instruments propres à exprimer le Mystère du salut.


Le colloque a été ouvert par une allocution de bienvenue et d’encouragement prononcée par l’Archevêque JEAN (Renneteau), évêque diocésain et chancelier de l’Institut organisateur. Rappelant d’abord que la liturgie risque parfois d’être dépassée par la religiosité dans certaines contrées orthodoxes, Mgr Jean a souhaité aux participants un travail positif, invitant à une réflexion responsable ; il a insisté sur l’importance de faire redescendre les acquis de cette rencontre pour en faire profiter le peuple de Dieu en son entier.


Les travaux eux-mêmes ont été ouverts, selon le programme, avec deux exposés introductifs, puis se sont déroulés selon les diverses articulations thématiques prévues.


Qu’il s’agisse des exposés eux-mêmes ou des échanges les ayant accompagnés, la participation de tous a été favorisée par une amélioration technique, nouvelle cette année, consistant à assurer une traduction simultanée des exposés et des débats entre langues française et anglaise.


La première matinée s’est conclue par une présentation de chaque participant dans le réfectoire, ce qui était nécessaire en raison de la forte proportion, cette année, de nouveaux orateurs. Ce moment constitua l’occasion d’une découverte réciproque de divers projets de recherche en cours, inaugurant des contacts informels stimulants durant tout le colloque.


Cette journée s’est conclue par la célébration des Vêpres en l’église Saint-Serge, conviant tous les participants. À l’issue de cette célébration, au cours d’un vin d’honneur dans le réfectoire, les dernières éditions des Actes des précédents colloques ont été présentées. Grâce aux efforts conjugués des orateurs et d’une équipe de correcteurs, le retard des publications est maintenant rattrapé : les Actes d’un colloque pourront dorénavant être présentés et proposés à la vente au plus tard lors du colloque de l’année suivante.


L’année 2017 étant le 500e anniversaire de la publication des Thèses de Martin Luther, ce jubilé a été aussi marqué par deux exposés voulant évaluer la question des indulgences, non sans relation avec le thème de la religiosité. 


Le 3e jour du Colloque, la matinée a été occupée par une excursion au Musée du Louvre avec visite guidée d’une église copte reconstituée dans la salle des Antiquités égyptiennes. Fouillé au début du 20e s., le monument date du 4e s. pour ses éléments les plus anciens ; on y trouve conservés de remarquables éléments de décoration paléochrétienne tels que frises ou entrelacs, ainsi que quelques chapiteaux ou bas-reliefs figuratifs, notamment une croix ornée placée sur un linteau de porte. La suite de la matinée a permis aux participants de profiter d’autres sections du musée.


Les participants se sont ensuite retrouvés à l’Oratoire du Louvre, lieu de culte construit à l’époque de la Contre-Réforme, puis cédé aux Réformés à l’époque du Concordat sous Napoléon Ier, réaménagé en conséquence. Cette visite stimulante a permis de découvrir in situ des éléments doctrinaux propres à la Réforme, notamment l’insistance sur les pierres vivantes que constituent les baptisés, plutôt que les murs de l’édifice. Les travaux se sont poursuivis par une séance dans une salle aimablement prêtée par la paroisse de l’Oratoire.


La brève évaluation finale du colloque a permis de relever au moins une caractéristique dominante : le thème de la religiosité, comprise comme réalité périphérique par rapport à la célébration liturgique elle-même, a été correctement traité par la plupart des exposés, résultats d’analyses de sources le plus souvent bien contextualisées.


On a pu constater que des actions rituelles sont accomplies de manière organique, en certains cas sans attendre une codification ou une justification liturgique : leur repérage et une évaluation de leur relation avec la prière de l’Église nécessitent une étude susceptible d’éclairer les faits liturgiques eux-mêmes. Ceci a été observé en plusieurs exemples convaincants. De nombreux exposés ont montré que des pratiques de religiosité populaire ont été accueillies, moyennant transformation et approfondissement, par la liturgie ; d’autres au contraire ont été rejetées. Une classification reste nécessaire, pour libérer la liturgie des nombreuses surcharges accumulées durant les siècles, ce qui requiert une vigilance particulière. De l’avis relevé dans un grand nombre d’échanges à la suite des exposés, leur majorité ouvre de nouveaux champs de réflexion diversifiée.


Les communications de ce colloque, dont l’envoi final est attendu pour fin septembre, sont prometteuses d’un volume de bonne qualité scientifique.

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Les discussions informelles ayant accompagné les exposés ont aussi fourni l’occasion d’évoquer plusieurs centres d’intérêt et de déterminer un thème général pour la prochaine Semaine d’Études liturgiques :
Le corps humain dans la liturgie.
Les axes de réflexion et autres délimitations thématiques en seront fixées au début de l’automne. Cette rencontre est prévue dans les locaux de l’ITO Saint-Serge du lundi 2 au jeudi 5 juillet 2018.


Un grand merci à tous les organisateurs et participants, réguliers ou occasionnels !

 


 

L'ITO publie ses comptes pour 2016 : rapports du trésorier et du commissaire aux comptes

 

Conformément l'esprit vertueux des pratiques actuelles, l'ITO entend agir en pleine transparence. Dans la suite du communiqué du 23 juin 2017, lui-même consécutif à l'Assemblée générale du 22 juin 2017, voici en version PDF, le Rapport du Trésorier de l'ITO adopté à l'unanimité ainsi que le Rapport du Commissaire aux comptes le certifiant.

 

L'exercice concerné est celui de l'année civile 2016. Consciente qu'un tel référent ne permet pas une analyse optimisée de l'activité, l'Assemblée générale a adopté à l'unanimité le principe d'un exercice coïncidant avec l'année universitaire, soit d'août à juillet. La prochaine présentation des comptes correspondra à cette méthode.

 

L'ITO veut redire ici sa plus grande gratitude à tous ses bienfaiteurs qui contribuent à sa poursuite dans une passe difficile. Qu'ils sachent que les personnels et enseignants de l'ITO ont eux-mêmes consenti un notable effort en renonçant pour toute une période à leurs salaires et ont accepté depuis une réduction significatives de ceux-ci. Qu'ils sachent également qu'un vaste programme de réforme et restructuration est en cours et leur sera présenté à l'automne 2017. Qu'ils sachent enfin que le redressement est en cours et que le Conseil d'administration, avec l'appui du Conseil des Enseignants, y travaille ardemment.

 

Le poids des circonstances présentes n'est rien face à la nécessité impérative que représente la pérennité de l'ITO au regard de sa vocation et de ses missions.

 


 

Clôture de l'année académique 2016-2017 (22 juin 2017)

 

clôture 2017Le jeudi 22 juin 2017 a eu lieu la clôture de l’année universitaire 2016-2017 de l’Institut Saint-Serge (voir l'album de photographies).
La cérémonie de clôture a commencé par la célébration de la Divine Liturgie présidée par Son Eminence Monseigneur Jean de Charioupolis, en concélébration avec le Très Révérend Archiprêtre Nicolas Cernokrak, doyen, des étudiants prêtres et le diacre Basile Vrancea, ancien étudiant de l’Institut.


Après la Divine Liturgie un café a été servi à l’assistance dans le jardin de la Colline Saint-Serge.


La cérémonie s’est poursuivie par le discours d’ouverture du père doyen Nicolas Cernokrak, qui a présenté les résultats de l’année académique, et la remise de diplômes par Son Eminence Monseigneur Jean de Charioupolis.
Cette année, sept  étudiants ont reçu le diplôme de niveau licence dont trois étudiants de l’Etudes Théologique à Distance (ETD) : Martine Darras, Marian Nanciu, Eleni Sotiriou, et quatre étudiants de la Formation Théologique par Correspondance en Russe (FTCR) : Anatoli Semenov, Sergej Salnikov, R.P Oleg Turcan, Tatiana Guseva. M. Yury Gariev a, quant à lui, reçu le diplôme de la Formation théologique par correspondance en français. Un nouveau docteur a obtenu son diplôme de niveau doctorat en théologie orthodoxe : Michel Ozeretzkovski pour une thèse intitulée « Le schisme des vieux croyants et ses conséquences en Russie ». Ensuite, Mgr Jean  a remis le diplôme à deux étudiants qui ont terminé le cycle l’année dernière : Jessy François niveau Master, pour un mémoire sur « La problématique du Mal dans la tradition patristique et ascétique orthodoxe, et son actualité » et Oleg Kobtseff, niveau licence.


À la fin de cette cérémonie Monseigneur Jean, Chancelier de l’Institut, a exhorté les nouveaux diplômés à s’engager au service de l’Église et a donné sa bénédiction pour la poursuite des études à tous les étudiants présents et a souhaité de bonnes vacances à tous.

 

La cérémonie de clôture s’est conclue par une conviviale réception.

 


 

L'Archiprêtre Nicolas Cernokrak réélu doyen de l'Institut Saint-Serge (12 juin 2017)

 

réélection de doyenLe Conseil des enseignants de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge sous la présidence de Son Éminence l’archevêque Jean de Charioupolis, a réélu à l'unanimité, au cours de la réunion du 12 juin 2017 le très révérend archiprêtre Nicolas Cernokrak, professeur de Nouveau Testament et de théologie ascétique, doyen de l'Institut pour les trois prochaines années académiques (2017-2020).

 

Dans son discours de candidature, le Doyen a appelé ses collègues à un « processus de reforme de l'Institut, dans l’esprit de collégialité, qu'[il] a toujours favorisé ».

 

 

 

 

 


 

Journées de rencontre entre l’Institut Saint-Serge et l’Institut protestant de théologie à Paris (3-4 mai 2017)

 

Rencontre ITO-IPTUne rencontre des étudiants et professeurs de l’Institut Saint-Serge et de l’Institut protestant de théologie à Paris a eu lieu les 3-4 mai 2017 sur le thème Lire les Écritures aujourd’hui, perspectives orthodoxes et protestantes (voir l'album photos). M. Goran Sekulovski, qui enseigne la Patrologie à Saint-Serge, a fait un exposé sur « Origène entre la patristique et l’Écriture », tandis que M. Joost van Rossum, professeur de l’Exégèse patristique des Écritures, a fait une réflexion sur le sujet suivant : « Entre exégèse moderne et  tradition, comment lire la Bible aujourd’hui ? »

 

Le sujet de l’exposé de M. Frédéric Chavel, professeur de  théologie systématique à l’Institut protestant, était « Le Corpus Reformatorum comme norme auxiliaire du Sola Scriptura », et son collègue M. Marc Boss, professeur de philosophie et éthique au même Institut, a réfléchi sur le problème suivant : « L’Écriture contre la tradition » ?

 

Le thème central de ces deux journées de rencontre et de réflexion théologique entre nos deux Instituts théologiques (dans l’année du 500e anniversaire de la Réforme !) était celui de la relation entre l’étude de la Bible et la théologie.

 

Les intervenants orthodoxes ont souligné que le critère de l’exégèse de la Bible est l’Église, c’est-à-dire « l’expérience » de l’Église (l’Église comme corps vivant du Christ, et non pas comme institution ou  « magistère » au-dessus de l’Église). Les Pères de l’Église sont des témoins de la Tradition vivante de l’Église. Une tâche importante pour les théologiens orthodoxes aujourd’hui est de développer la réflexion sur la relation entre l’exégèse patristique et l’étude scientifique (historico-critique) de la Bible. 

 

Les intervenants protestants, pour leur part, ont souligné que la notion de Sola Scriptura ne doit pas être prise en terme absolu : déjà les grands théologiens de la Réforme n’ont pas séparé la lecture de la Bible des autres sources normatives pour la théologie protestante (le Corpus Reformatorum). En outre dans la théologie protestante on est conscient de la nécessité de réfléchir sur le problème de la relation entre l’étude scientifique de la Bible et le rôle de la Bible dans la vie chrétienne, en particulier la prédication.

 

Un repas festif dans la joie pascale à la fin des ces deux journées à notre Institut a affirmé l’atmosphère d’amitié et fraternité qui a marqué cet événement.

 


 

Communiqué conjoint de l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale et de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (2 mai 2017)

 

 

« Qu’il est bon, qu’il est doux de demeurer en  frères tous ensemble » Psaume 133, 1.


À l’initiative et en présence de Son Éminence Mgr Jean de Charioupolis, les délégués du Conseil diocésain de l’Archevêché  et du Conseil d’administration de l’Institut se sont réunis ce lundi 1er mai 2017 en la cathédrale Saint Alexandre Nevsky à Paris.


Le P. Jean Gueit, Vice-Président, ainsi que M.M. Nicolas Lopoukhine, Secrétaire, et Alexandre Victoroff, Trésorier, pour l’Archevêché, M.M. Jean-François Colosimo, Président, et François Guès, Vice-Président, accompagnés du P. Nicolas Cernokrak, Doyen, pour l’Institut ont ainsi pu mener le dialogue fraternel auquel les avait invités Mgr Jean.


Ils ont réaffirmé le lien spirituel des deux institutions fortes de bientôt un siècle de communion ecclésiale et d’histoire commune au service de l’orthodoxie en France et en Europe au sein du patriarcat œcuménique de Constantinople.


L’Institut a redit son attachement fidèle à l’Archevêché comme le premier lieu, naturel et organique, de sa vocation, de sa mission et de son activité.


L’Archevêché a redit son attachement fidèle à l’Institut dans le respect de son indépendance en tant qu’établissement universitaire privé.  


Les délégués sont convenus que leur devoir est de faire face ensemble aux défis présents et à venir, à commencer par la restauration du site de la Colline Saint-Serge, 93 rue de Crimée Paris XIXe, rendue urgente au regard de la détérioration accélérée des sols qui pourrait en compromettre le maintien.


Ils sont également convenus qu’au regard de cette situation objective, d’ordre strictement matériel, et des risques d’interruption dans la continuité de l’enseignement qu’elle présente, l’Institut a pour devoir de se relocaliser de manière transitoire le temps nécessaire à la résolution de ce problème tout en gardant le vif souhait de pouvoir réintégrer dans des conditions propices et dans les meilleurs délais son lieu historique.

  
Ils sont convenus, enfin, que l’Archevêché est en droit d’attendre une pleine mobilisation de toutes les compétences utiles à la réhabilitation indispensable et à la permanence vivante, pour les orthodoxes et par-delà, de ce haut-lieu symbolique. 


Les délégués ont ainsi décidé, au nom de leurs institutions respectives, de former un comité conjoint afin d’unir leurs forces et de partager leurs moyens propres afin de rechercher à assurer, en parfaite synergie, la sauvegarde de la Colline Saint-Serge.


Son Éminence Mgr Jean de Charioupolis, Exarque de l’Archevêché, Chancelier de l’Institut, a loué cette concorde, béni cette concertation et encouragé les délégués à mener à bien l’œuvre commune de ce comité conjoint dont il  présidera les travaux.

 

Paris, le 2 mai 2017.

 


 

L'émission "Orthodoxie" sur France 2 consacrée à la 63e Semaine liturgique à l'Institut Saint-Serge (26 mars 2017)

 

émission orthodoxieFrance 2 a consacré un reportage sur la "63e Semaine d'études liturgiques", qui s’est tenue à l’Institut Saint-Serge (27-30 juin 2016), dans le cadre de l'émission de télévision "Orthodoxie", réalisée par l'archiprêtre Nicolas Ozoline.

 

L'émission a été diffusée dimanche le 26 mars à 9h30 et pourrait être visionnée pendant une semaine sur ce lien.

 

 

 


 

Vidéo : Olga Lossky « L’interprétation de la spiritualité hésychaste chez Élisabeth Behr-Sigel » (9 février 2017)

 

 

Le jeudi 9 février 2017, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge a organisé une soirée consacrée au thème « Réflexions contemporaines sur l’hésychasme ».

 

Dans ce cadre, Olga Lossky, écrivain et auteur d’une biographie d’Élisabeth Behr-Sigel, a prononcé une conférence sur « L’interprétation de la spiritualité hésychaste chez Élisabeth Behr-Sigel ».

 

Vous pouvez visualiser la vidéo de la conférence ci-dessous.

 

 

 


 

Vidéo : Tim Noble « Le père Alexandre Men et la tradition d’Optino » (9 février 2017)

 

 

Le jeudi 9 février 2017, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge a organisé une soirée consacrée au thème « Réflexions contemporaines sur l’hésychasme ».

 

Dans ce cadre, Tim Noble, enseignant et chercheur à l'Université Charles de Prague, a prononcé une conférence sur « Le père Alexandre Men et la tradition d’Optino ».

 

Vous pouvez visualiser la vidéo de la conférence ci-dessous.

 

 

 

 


 

Vidéo : Ivana Noble « L’hésychasme dans les œuvres du père Lev Gillet et du métropolite Kallistos (Ware) » (9 février 2017)

 


Le jeudi 9 février 2017, l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge a organisé une soirée consacrée au thème « Réflexions contemporaines sur l’hésychasme » (voir l'album photos).

 

Dans ce cadre, Ivana Noble, professeur de théologie à l'Université Charles de Prague, a prononcé une conférence sur « L’hésychasme dans les œuvres du père Lev Gillet et du métropolite Kallistos (Ware) ».

 

Vous pouvez visualiser la vidéo de la conférence ci-dessous.

 

 

 


 

Séance solennelle de l'Institut Saint-Serge du 15 octobre 2016

 

Séance solennelle Saint-Serge 2016

Le samedi 15 octobre 2016, a eu lieu la séance solennelle de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge sous la haute présidence de son Eminence l'Archevêque Jean de Charioupolis (voir l'album photos). Après la prière, le doyen de l’Institut, le Réverend Archiprêtre Nicolas Cernokrak a pris la parole commençant par saluer la présence de différentes personnes venues honorer cet événement solennel de l'Institut Saint-Serge. Décrivant les différentes activités de l’Institut au cours de l’année passée, le Père Nicolas a notamment insisté sur le rayonnement de l’Institut à travers l’activité scientifique de son corps professoral. Finalement, Sophie Stavrou, maître de conférences à l'Institut, a prononcé le discours académique sur le thème « L'étude du grec : un réveil de la conscience théologique ». La rencontre s’est terminée autour d’un convivial verre de l’amitié.

 


 

Accord de collaboration avec la Faculté de théologie de Fribourg (Suisse) (7-8 octobre 2016)

 

accord FribourgLes vendredi 7 et samedi 8 octobre 2016, deux jours ont été consacrés à une rencontre doctorale intitulée « Penser en diaspora. Découverte des archives de l'Institut St-Serge, Paris » entre enseignants et doctorants de l’Institut Saint-Serge d’une part, et de l’Institut d’études œcuméniques de l’Université de Fribourg (Suisse) d’autre part (voir l'album photos). Ces étudiants, emmenés par le Recteur émérite p. Guido Vergauwen, Mme le professeur Barbara Hallensleben, professeur de dogmatique et de théologie œcuménique, ainsi que Mme le professeur Astrid Kaptijn, professeur de droit canon et Vice-rectrice de l'Université de Fribourg, étaient aussi accompagnés par des étudiants de l’Institut d’Études supérieures en théologie orthodoxe de Chambésy (Genève).

 

Le doyen de l’Institut Saint-Serge, le p. Nicolas Cernokrak a accueilli ce groupe d’une vingtaine d’étudiants et d’enseignants et leur a expliqué le fonctionnement actuel de l’Institut. Après une présentation mutuelle des recherches des doctorants présents, les professeurs Michel Stavrou et André Lossky ont donné une conférence sur « l’héritage vivant de Saint-Serge pour toute l’Église orthodoxe : Quels défis pour un enseignement de la théologie orthodoxe en France ? ». Une intervention en miroir sur « la signification de l'héritage de Saint-Serge pour les Églises de l'Occident » a été donnée par Mme Barbara Hallensleben et par le diacre Augustin Sokolovski. Puis ont eu lieu les vigiles de la fête de saint Serge de Radonège, le saint patron de l’Institut.

 

fête St SergeLe lendemain matin, les étudiants et enseignants des trois instituts ont assisté à la Divine Liturgie de la Saint-Serge, qui était présidée par l’Archevêque Jean de Charioupolis et à laquelle participaient le Doyen de l’Institut, le Recteur de la paroisse homonyme, le père Vladislav Trembovelski ainsi que de nombreux prêtres et diacres amis de l’Institut. Après le repas festif auquel tous étaient conviés, une présentation des archives de l’Institut a été donnée par M. Goran Sekulovski, chargé de cours en patrologie et responsable de la bibliothèque. La journée s’est achevée par la signature officielle d’un accord de collaboration entre l’Institut d’études œcuméniques de l’Université de Fribourg et l’Institut Saint-Serge.

 

 


 

92e rentrée académique de l’Institut Saint-Serge (24 septembre 2016)

 

Rentrée 2016_2017Le samedi 24 septembre 2016, la 92e rentrée académique de l’Institut Saint-Serge (voir l'album photos) a commencé par la célébration de la Divine Liturgie, celle-ci étant présidée par le doyen de l’Institut, l’archiprêtre Nicolas Cernokrak, ainsi que des prêtres concélébrants, enseignants et étudiants de l’Institut, et des fidèles venus pour la fête. Après la Divine Liturgie, le doyen de l’Institut, en présence des enseignants, a accueilli les nouveaux étudiants lors de la séance académique de rentrée en présentant les résultats de l’année académique précédente et les perspectives de la nouvelle année 2016-2017. A l’issue de l’année scolaire 2015-2016 six étudiants à distance ont achevé leur cursus en théologie orthodoxe de niveau Licence, deux étudiants ont fini leur cursus de cycle Master et deux autre de Doctorat.


Cette année, l’Institut accueille six nouveaux étudiants réguliers en 1re année du cycle de niveau Licence et une dizaine d’auditeurs libres. Quatre nouveaux étudiants sont inscrits en 1re année du cycle de niveau Master et deux auditeurs libres. Enfin, quatre nouveaux candidats souhaitent poursuivre leurs études à l’Institut dans le cadre du cycle de niveau Doctorat.


Dans son discours de rentrée, le père Doyen a souligné le fait que l’Institut a repris cette année l’ensemble de ses activités académiques. La crise que vient de traverser l’Institut, et dont il commence juste à sortir, a rendu nécessaire d’en redéfinir ses activités et son organisation, afin de lui assurer un futur sur le long terme. Ce plan prospectif, doit dans tous les cas viser une restructuration qui permettra de réaffirmer la vocation propre de l’ITO : d’accroître son efficacité et de garantir sa pérennité.   

 


 

Université de rentrée de l’Institut Saint-Serge (22-23 septembre 2016)

 

La dynamique panorthodoxe et le Saint et Grand Concile

 

Université de rentrée 2016C’est sur le thème de la conciliarité et du dialogue entre les Églises que l’Institut Saint-Serge a rouvert ses portes, les jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2016 (voir l'album photos). Thème de prédilection de plusieurs générations de théologiens qui ont animé les recherches à l’Institut Saint-Serge pendant le XXe siècle, la notion de conciliarité a été envisagée sous différents aspects, au travers des interventions de plusieurs conférenciers.
Le P. Nicolas Cernokrak, Doyen de l’Institut Saint-Serge et Professeur de Nouveau Testament, a ouvert le colloque en saluant les participants et en se réjouissant de la reprise des cours à l’Institut, après une année de suspension et de réflexion. Il a accueilli chaleureusement Son Éminence Jean de Charioupolis, Archevêque des Églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale, Exarque du Patriarche œcuménique. L’Archevêque Jean a encouragé les responsables de l’Institut à œuvrer avec foi pour l’enseignement et la recherche théologiques, éléments indispensables de la vie de l’Église.

 

La première conférence a été assurée par l’Archevêque Jean lui-même, qui a apporté un Point de vue sur le Concile. L’Archevêque, en effet, a été l’un des membres du Concile de Crète, au sein de la délégation du Patriarcat œcuménique. Les participants du colloque ont eu ce grand privilège d’entendre son récit du déroulement du concile, jour après jour, c’est-à-dire de la bouche même de l’un de ses membres. L’Archevêque Jean a non seulement commenté plusieurs décisions conciliaires finales, mais également donné des précisions sur la manière dont les débats se sont déroulés : essentiellement sereins, joyeux même, les débats ont eu lieu dans un climat de fraternité, malgré la diversité des langues et des traditions. Au terme de l’intervention du conférencier, l’assistance a demandé comment les participants du concile de Crète avaient réagi à l’absence des délégations de quatre Églises autocéphales (Antioche, Russie, Bulgarie, Géorgie). L’Archevêque Jean a répondu que ces absences, difficilement compréhensibles selon lui, ont été prises au sérieux par les primats des Églises ; tous ont émis le vœu que les Églises qui étaient absentes puissent se joindre au cheminement conciliaire dans l’étape actuelle de réception.

 

L’après-midi du jeudi, M. Michel Stavrou, professeur de Théologie des Dogmes, est intervenu sur La dynamique de réception du Concile panorthodoxe de Crète. Son intervention était divisée en deux parties : d’une part, un exposé sur les jalons historiques de la préparation du Concile panorthodoxe de Crète et, d’autre part, une analyse du sens du processus de réception qui ne fait que commencer. Le conférencier a souligné que la clôture du concile marquait l’accomplissement de la moitié du chemin, mais l’autre moitié reste à faire : dans les Églises locales, les documents approuvés par le concile doivent maintenant faire l’objet d’une prise de connaissance et d’un assentiment, tacite ou non, de ce qui a été décidé en Crète. Cette réception doit être critique dans le sens constructif du terme en faisant référence à la sainte Tradition ecclésiale, le peuple de Dieu, instruit par ses évêques, étant le gardien de la foi orthodoxe (encyclique des patriarches orientaux de 1848) ; et nul ne peut présager de ses résultats. Peut-être certains documents seront-ils mieux accueillis que d’autres. Seul l’avenir le dira, mais cet avenir est entre les mains des évêques locaux qui sont appelés à porter à la connaissance de leurs fidèles le résultat des délibérations conciliaires, notamment pour dissiper les rumeurs malveillantes des courants intégristes. L’absence de quatre Églises autocéphales n’entache pas le caractère panorthodoxe du concile. Le processus de retour à une vie ecclésiale plus conciliaire semble désormais irréversible ; en cela, le concile de Crète est un franc succès. Les participants ont posé la question du contenu des décisions conciliaires finales et ont voulu savoir ce qui, pour l’Église d’aujourd’hui, peut changer grâce aux décisions du concile de 2016. En somme, y a-t-il quelque chose à recevoir de ce concile ? Selon le conférencier, le document qui apparaît le plus original et novateur est celui qui traite de « La mission de l’Église orthodoxe dans le monde contemporain » ; en revanche, dans notre contexte de minorité chrétienne en Europe occidentale, le document sur la relation aux autres chrétiens ne suscite pas un grand enthousiasme : la question de l’engagement œcuménique demeure un point de tension entre les diverses Églises orthodoxes selon leur situation.

 

Le vendredi 23, au matin, le P. Christophe D’Aloisio, ancien élève de l’Institut Saint-Serge et professeur à l’Institut de Théologie orthodoxe Saint-Jean de Bruxelles, a donné une conférence sur Concile et catholicité de l’Église. L’intervention a porté principalement sur la théologie des conciles : l’exposé a consisté en une exploration des éléments néotestamentaires qui amènent à considérer la nature conciliaire de l’Église et le lien entre ecclésiologie et christologie. Le conférencier a donné une généalogie des formes conciliaires adoptées par les Églises à travers l’Histoire ; il apparaît que les synodes ou conciles sont des institutions essentielles de l’Église, mais qui prennent en considération le contexte historique : des invariants sont à retenir, mais des éléments contingents de l’Histoire ancienne ne sont probablement plus opérants pour aujourd’hui. Ce n’est pas en imitant les formes extérieures des conciles du premier millénaire que les orthodoxes d’aujourd’hui manifesteront la catholicité de l’Église, mais en s’inspirant de la démarche que l’Église a adoptée face aux défis de l’Histoire ancienne. L’intervention a mis particulièrement en valeur l’apport du théologien Nicolas Afanassieff (1893-1966), qui a été professeur à l’Institut Saint-Serge jusqu’à sa mort, il y a tout juste 50 ans.

 

La conférence du vendredi après-midi a été assurée par le P. Jivko Panev, Maître de conférence en Tradition canonique et Histoire des Églises locales. Intitulée Préparation du Concile : 1923-2016, l’intervention s’est présentée sous forme d’une pièce en cinq actes. Le conférencier a analysé avec minutie l’histoire de la préparation du concile, depuis le milieu du XIXe siècle, jusqu’à ce jour ; il a enrichi son exposé de riches illustrations visuelles des XIXe, XXe et XXIe siècles, tout en regrettant que les sources du travail préconciliaire et conciliaire soient encore si éparses et difficiles d’accès. Il a abordé également les raisons réelles qui sont sous-jacentes à l’absence, en Crète, de certaines Églises autocéphales, en particulier le Patriarcat de Moscou.

 

 


 

Habilitation à diriger des recherches (17 septembre 2016)

 

HabilitationLe 17 septembre 2016 M. Michel STAVROU, professeur de Théologie des dogmes à l’Institut Saint-Serge, a présenté ses travaux en vue de l’Habilitation à diriger des recherches (HDR) à l’Université de Strasbourg, sur le thème « La théologie byzantine du XIIIe siècle, ses sources patristiques, sa réception ultérieure et son rôle dans la rencontre entre les Églises grecque et latine : de l’affrontement médiéval au dialogue œcuménique contemporain ».

 

Le jury d’habilitation était composé de Mme Françoise VINEL (Université de Strasbourg, garante), le père Marcel METZGER (Université de Strasbourg, président), le père Joseph FAMERÉE (Université Catholique de Louvain), M. Antonio RIGO (Université Ca’ Foscari de Venise) et M. Syméon PASCHALIDES (Université Aristote de Thessalonique).

 

HabilitationLa discussion portait sur les trois sujets principaux qui occupent l’intérêt scientifique et théologique de M. Stavrou : la théologie du Saint-Esprit (en particulier la pneumatologie de Nicéphore Blemmydès et de Grégoire de Chypre), la conception byzantine de la primauté universelle et leur rôle dans le dialogue gréco-latin, avec les implications sur le dialogue œcuménique d’aujourd’hui.

 

Parmi les auditeurs se trouvait le Doyen de l’Institut Saint-Serge, l’archiprêtre Nicolas  CERNOKRAK, ainsi que trois autres membres du Corps enseignant de l’Institut Saint-Serge, M. Joost VAN ROSSUM, Mme Sophie STAVROU et M. Anatole NEGRUTA.

 

 


 

Lettre d'information de l'Institut Saint-Serge pour la rentrée 2016-2017 (30 août 2016)

 

Nous sommes heureux de vous adresser, à l'occasion de la rentrée académique 2016-2017, la lettre d'information du Doyen et du Président de l'Institut. Elle marque, comme nos équipes l'avaient promis, le retour de notre école à son plein régime d'activité.
D'autres lettres suivront désormais pour vous tenir régulièrement informés de l'avancement de notre plan de réformes.
N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions qui représentent pour nous une part essentielle de votre contribution et soutien à la vie et au futur de Saint-Serge. Pour soutenir l'Institut, vous pouvez télécharger et remplir le bon de soutien.
Vous souhaitant une agréable lecture, une bonne rentrée pour vous-mêmes et vos proches ainsi qu'un fécond début de l'année liturgique.



 

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